Des générations de chrétiens sociaux, militants et syndicalistes, ont trouvé leur inspiration dans la doctrine sociale de l’Eglise élaborée dans l’encyclique Rerum Novarum (1891). Le Pape Léon XIII y prenait position contre le libéralisme alors triomphant et le socialisme naissant.
Depuis quelques années, l’utopie marxiste a perdu tout crédit. Le libéralisme impose à nouveau sa loi d’airain dans un monde marqué par une certaine passivité des citoyens.
La mondialisation vise à créer un monde qui dépasse les frontières politiques et cherche à inspirer un nouvel ordre économique et social, au détriment des Etats et des individus.
Depuis l’Empire romain, l’Histoire a montré combien furent fragiles les grands projets politiques à vocation universelle. De nos jours, la volonté de faire naître un «village planétaire» rencontre de plus en plus d’oppositions. Les identités nationales restent fortes, prenant appui sur les particularismes culturels et religieux.
Le but de la politique est de veiller à ce que l’économie reste au service de la société et de l’individu. Se fondant sur les idéaux démocratiques, les Etats modernes ont réussi à établir un minimum de cohésion sociale. Les acquis sociaux sont de plus en plus fragilisés. Assurer leur permanence rend nécessaire le combat politique.
Le PCS doit travailler à ce que le christianisme social, qui place l’Homme au centre, continue d’exercer une influence sur la société.
Michel Galliker, St-Gingolph
Avril 2004
« Le but de la politique est de veiller à ce que l’économie reste au service de la société et de l’individu. »