En pleine saga sur l'affaire Giroud-Tornay, le Valais se trouve plongé dans une nouvelle affaire ! Le Réseau Santé Valais (RSV) a-t-il rompu l'accord signé avec le CHUV ?
Selon différentes sources, un patient a subi, à Sion, en ce début d'année, une opération qui aurait dû se réaliser au CHUV.
Le PCS prend acte que cette intervention, qui déroge aux accords signés récemment, s'y soit déroulée, semble-il, à la demande de la famille du patient. Toutefois, des zones d'ombre subsistent :
- Le CHUV n'a pas été consulté avant cette intervention, il n'a donc pas pu donner le fameux deuxième avis, mais a-t-il au moins été informé de cette décision de ne pas respecter l'accord ?
- Le Professeur Houben, expert mandaté par Madame la Conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten, a-t-il été questionné, a-t-il cautionné ce mode de fonctionnement ? Comment se fait-il que ce ne soit pas le RSV qui informe l'autorité de surveillance ?
- Dans les prochains cas de médecine oesophagienne complexe, l'avis du patient sera-t-il lui aussi déterminant ? Est-ce que son désir prévaudra sur les mesures à prendre pour assurer la qualité des soins, voire sa sécurité ? Rappelons que le professeur Houben a clairement signalé que le Valais ne pouvait atteindre la masse critique pour ce genre d'opération.
- Certes, la Conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten, en tant qu'autorité de surveillance, déplore le contexte de ce cas, mais comment envisage-t-elle la suite, et prévoit-elle des sanctions ? Comment est-il encore possible de restaurer la confiance envers le RSV ? Dans une situation d'urgence, ne devrait-elle pas, au moins, mettre en place une hotline afin de permettre au personnel du RSV de s'exprimer, en vue de renforcer la surveillance du fonctionnement du RSV, et ce dans l'attente des conclusions de la Commission d'Enquête Parlementaire (CEP) ?