SIERRE
Il y a déjà pas mal d’années , finissant mon travail à Sierre je rentrai seul dans ma voiture ; je prends un jeune auto-stoppeur. Dans la conversation je lui demande s’il habite Sion, où je le conduis, il me répond non j’habite Sierre…
Etonné, je lui demande ce qu’il va y faire, sa réponse : boire des coups ,trouver de l’ambiance, Place du midi, Ticino…
J’en tombe des nues pour moi, dans mes souvenirs, les sédunois montaient à Sierre pour y trouver l’ambiance qu’ils ne trouvaient pas dans une Sion un peu coincée et se prétendant aristocratique.
Sierre c’était la ville créative, pleine d’idées, emportée par la vigueur de la Jeune-Chambre : Canal 9 et sa première campagne aux élections communales :“il ne faudra pas voter pour des cons“ et le lendemain : “ça va être difficile“, c’est aussi la BD , le grenier de Borzuat, la commanderie de Géronde, la bataille de l’autoroute et tant d’autres idées originales.
La grande question que vous, amis sierrois, devez- vous poser : comment et pourquoi vous êtes-vous endormis ?
Certes, certains ont vieillis d’autres ont disparus et le succès a quelques fois entrainé des dérapages mais cela n’explique pas tout…
Alors réveillez-vous redevenez, en plus du Soleil, la ville du Sourire et de la créativité.
Un proche voisin: Bernard Attinger, Sion
TOURISME ET NATURE
Toute la promotion touristique valaisanne vante les qualités de nos paysages, de notre nature et de notre faune sauvage.
Mais voilà, maintenant, on continue à faire tout ce qu’il faut pour avoir une image détestable de tueurs de loups et de ceux qui ont réussi à éradiquer quasiment le lynx de notre canton. Le sujet de cette votation populaire est en totale contradiction avec le message “ Valais pays de nature“.
Le résultat, futur, de cette prochaine votation va être diffusé et montrera dans quelle mesure le message touristique est artificiel…
Je sais et je compatis à la douleur de ceux qui voient leur bétail dévoré mais au lieu de perpétuer les méthodes actuelles, ridicules et inefficaces, qui consistent à autoriser le tir d’un loup de première année qui n’a peut-être rien fait soi-disant pour l’exemple, on ferait mieux, en travaillant à une modification de la loi fédérale afin qu’elle autorise les bergers à défendre leurs troupeaux en tirant les prédateurs pris sur le fait et les loups comprendront très vite…
A part ça, un grand bravo pour ces haut-valaisans organisateurs de ces safaris photos qui vont avec des groupes, payant, à la recherche des traces de loups, eux ont tout compris
Cela écrit, inutile de vous dire comment je vais voter cette initiative tape à l’œil, populiste et inutile car, qu’ils le veuillent ou non, le droit fédéral continuera de primer sur le cantonal : on n’est ni en Pologne ni en Hongrie.
Bernard Attinger, Sion
Cette année 2020 nous a tous chamboulée, dans nos vies, dans nos foyers. Nous vivons actuellement une crise sanitaire, certes, mais aussi une crise démocratique importante. La fracture causée par le COVID-19 nous rappelle que tout n’est pas partagé, tout n’est pas immuable. Quels sont les conséquences de ces manifestations anti-masques ? Qui est impacté ? Quel avenir dans ce climat de défiance et comment pouvons-nous ensemble nous rassembler derrière notre société ?
Mille personnes à Genève en septembre, un autre millier en Thurgovie en octobre, et plusieurs centaines dans plusieurs villes de Suisse, voici le bilan de nombreuses manifestations anti-masque en Suisse. Des manifestations pour la plupart calme, revendiquant la non-nécessité des mesures de lutte contre la pandémie. Réclamations fondées sur le principe de droit aux libertés individuelles. Cause louable, si elle n’était pas entachée par l’entêtement de nombreuses personnes à partager des fausses informations, des théories du complots et autres propos anti-scientifique. Cette connivence de combattre ces mesures visant le bien commun nous montre l’individualisme et le manque de sens pour certains du mot société.
Quand bien même ces rassemblements visent à confronter nos gouvernements dans leurs décisions, ce n’est ni les cantons, ni la Confédération qui payent les pots cassés, mais bel et bien nos personnels soignants. Déjà en première ligne au printemps dernier, les voilà de nouveau, épuisé à confronter la maladie. Alors que leurs revendications d’une meilleure qualité de travail, d’une reconnaissance de leur fatigue et d’une amélioration des accompagnements faites à la médecine sont invisibilisées, rejetées ou oubliées, voici que se rajoute la méfiance par une partie du peuple sur leur travail. Cette double peine est-elle réellement la reconnaissance qu’ils méritent ?
Ne soyons pas aveugles à ces colères. L’Etat a deux rôles majeurs à jouer dans cette histoire. D’une part, écouter, accompagner et soutenir le personnel soignant dans son travail quotidien et cela passe par la juste valorisation de ce que l’ensemble de ces femmes et de ces hommes donnent à notre société. D’une autre part, il est nécessaire de répondre aux allégations de ces chercheurs de vérités et autres informations cachées. Nos libertés individuelles nous donnent le droit de nous exprimer et de partager nos opinions, toutefois elles nous donnent aussi de nombreux devoirs de vérité, d’unité, de bienveillance.
La démocratie est le pouvoir pour le peuple, par le peuple. Notre rôle individuel est donc lui aussi important dans cette crise. Une santé sans personnel soignant est impossible. A contrario, une société sans théorie du complot est, elle, bien plus sereine. Arrêtons de voir au plus simple, au plus partagé sur nos réseaux ou au plus racoleur, la situation sanitaire n’est pas belle à voir... Elle s’exprime en chiffre, plus de 10'000 nouveaux cas par jours, des centaines d’hospitalisations, autant de décès. Mais derrière les chiffres, ce sont des gens confrontés à la maladie, des personnes qui disparaissent, des familles endeuillées. Je le répète, la situation sanitaire n’est pas belle à voir. Ce n’est pas en détournant le regard que nous avancerons.
La lutte pour nos libertés futures se passent aujourd’hui par notre capacité à faire front commun contre ce virus. Nous ne sommes pas dans une société liberticide, nous sommes au sein du société qui combat pour que nos libertés se pérennisent. Questionnons, débattons, parlons, et surtout ne nous confrontons pas.
Alexandre Ferchaud
Co-Président CENTRE GAUCHE PCS
Centre Gauche-PCS Valais Romand a tenu son assemblée extraordinaire 2020 à Martigny le 15 janvier. Constatant les enjeux sociétaux, environnementaux et économiques actuels, Centre Gauche-PCS a décidé d’aller de l’avant et de poursuivre son rôle de renforcement de la gauche valaisanne.
Même si les résultats des élections fédérales de 2019 ont été dans la moyenne de ces dernières années pour le parti valaisan, la tendance actuelle montre que les citoyennes et citoyens sont à la recherche d’un choix qui va au-delà des partis traditionnels. Les valeurs fondatrices de Centre Gauche-PCS, abordant les enjeux du canton par une vision intégrée, réaliste et non dogmatique, traduite dans la réalité par des personnalités compétentes et au regard humain, répondent à ce besoin.
L’assemblée a conclu que le rôle de Centre Gauche-PCS sera d’autant plus important lors des élections communales de cette année, le parti réalisant habituellement de très bons scores soit en voyant ses personnalités élues, soit en ayant porté un-e candidat-e d’un parti de l’Alliance de gauche.
Le parti a pris acte avec regret de la décision récente du comité directeur du parti socialiste, qui recommande à ses sections de faire cavalier seul aux prochaines élections communales, brisant ainsi unilatéralement une alliance qui avait fait ses preuves. Centre Gauche-PCS estime que cette stratégie risque non seulement d’affaiblir la gauche dans son ensemble, mais aussi de faire fuir des électrices et des électeurs à la recherche d’une solution modérée.
Afin d’offrir une alternative aux citoyennes et citoyens, Centre Gauche-PCS a décidé de présenter ses propres listes, mais en gardant une main tendue vers les socialistes, pour autant qu’un éventuel rapprochement s’inscrive dans une cohérence d’ensemble, et respecte l’identité de Centre Gauche-PCS.
Centre Gauche-PCS Valais romand défend un projet politique clair fondé sur l'ouverture, la solidarité, la défense des plus faibles et le soutien de la classe moyenne. Respect de la dignité de chacun, refus de l’intolérance, ouverture sur le monde et développement durable font partie des principes qui fondent son action.
Centre Gauche-PCS préconise une démarche d'écoute et de conciliation entre l'économie, le social et l'environnement.
La politique qu’il construit place la personne humaine au centre des préoccupations. Dans ce contexte, il conçoit l'action politique comme un ajustement toujours répété des institutions aux besoins fondamentaux des personnes qui composent la société.
Centre Gauche-PCS est structuré en groupes régionaux dans tout le Valais romand: Sierre, Sion, Martigny, et le Chablais.
Depuis 2005, Centre Gauche-PCS Valais romand est membre de Centre Gauche-PCS Suisse.
2014 | Centre Gauche-PCS Valais romand devient la nouvelle appellation du Parti Chrétien-Social du Valais romand |
2013 | Le PCS-VS obtient 3 sièges de députés au Grand Conseil (et 3 de députés suppléants) |
2012 | Les membres du PCS-VS désignent Raymond Borgeat nouveau président |
Le PCS élit pour la 1re fois deux personnes dans des exécutifs communaux, à Sierre et à Saint-Maurice | |
2007 | Election du nouveau président cantonal, Robert Métrailler |
Le PCS-VS adopte une nouvelle ligne graphique et revêt les couleurs du PCS suisse | |
2005 | Le PCS-VS adhère au PCS suisse |
2003 | Après six ans d’existence, le parti change d’appellation: le PaCS devient le PCS-VS |
Nomination du nouveau président cantonal, Norbert Zufferey | |
2001 | Dominique Savioz est élu député, le premier du parti. La présidence du PaCS est reprise par Jean-Michel Bonvin |
1999 | Dominique Savioz reprend la présidence du parti |
1997 | Fondation du Parti Chrétien-Social du Valais romand (PaCS), à Saint- Léonard; Pierre-Louis Zuber en est le président |
Centre Gauche-PCS
Valais romand
1950 Sion
CP : 17-297374-5